brume-darc-en-ciel

Juste un souffle de vie

Mercredi 10 juin 2009 à 1:01


Comme d'habitude ... je viens ... au bout d'un long moment, mais je viens ...
...je me force un peu ...
... juste un peu ...

Mais, faut bien le dire ...


Voilà, ... c'est fini .

Comme le dit si bien la chanson ... "voilà, c'est fini" ...

Les mots me manquent alors que ma gorge se serre et que mes pensées ne cessent d'affluer ...

" C'est bon, tu as eu ce que tu voulais ! ... mais ... pourquoi tu pleures ? ... ce ne devrait pas être toi la plus triste ... "
"Désolée ... "
" Ne pleure pas, souris, regarde, moi je ne pleure pas ... alors que je devrais pourtant ..."
" ...Pourquoi ?"
" Pourquoi quoi ?"
" Pourquoi ... pourquoi tu as l'air si, si bien, on dirait que tu ne ressens rien ..."
"Si .."
" ..."
" Je suis soulagé ... "
" ..."
" Non ... s'il te plait ... arrête de pleurer ... tu sais très bien à quel point je peux être insensible dans ces moments là ..."
" ... oui mais ... mais ... je pensais ... j'esperais que ... ce serait différent ... que tu pleurerais autant que moi ..."
" Tu veux que je pleure ?!"
" Non! Je n'ai pas dit ca ... j'aimerais que tu sois sensible ... que tu me montres ce que tu ressens réellement ..."
" ... désolé ... ... pour l'instant je ne veux que te consoler ... un peu ..."
" ... tchou ... !"
" Chut ... ne dis plus rien ... ca va passer ... ca passe toujours ... il faut du temps ... c'est tout ... "

c'est tout ...

Mes larmes coulent dès que la lumière s'endort ... mon coeur perle lentement en criant si silencieusement .... que je n'ai l'impression de ne pas m'entendre moi-même ...
Mon sourire, mon âme sont factices, ils dissipent la peur, l'inquiétude ... mais ne sont réels ...
... même si par moments j'y crois ... j'espère ... mais ...

Je m'enferme ... et je revis ... petit à petit ...

Pour toi, pour tous ces moments ... pour tous ... je vais y arriver ...
Je te l'ai promis ... et je le ferais ... je la combatterais et l'apprivoiserais ...


... ma Solitude ... ma douce et violente ... Solitude ...

Je vous laisse ... une musique dans la tête ... ses paroles transpercant mon coeur ...
... mélancolie ... je te hais ...

http://www.deezer.com/track/1583108

Je sais ce n'est pas moi qui devrais écouter cette musique en boucle ... mais j'y peux rien ... je ne devrais pas non plus pleurer ... ce n'est pas moi qui devrait être la plus triste ... je ne comprends pas ...
je ne me comprends plus ...
Message :  " Lentement mais surement avance ... et n'oublies pas ces douleurs, c'est elles qui te permettront d'avancer ... lentement mais surement ..."

Mercredi 19 novembre 2008 à 22:07



American History X, Match Point, Bowling for Columbine (juste un aperçu mais ça suffit) ...

Juste trois films et pourtant ... ca fait mal ...


Le monde est fou !
... vous allez me dire, c'est pas tellement un scoop ...
Mais quand même !

Je sais pas, moi, je trouve que l'on va dans un beau mur en brique
Vous voyez ? Le genre super solide...

Ma conscience fusse ...
Et j'ai l'impression de ne plus être comme avant ...
Je suis l'époque, le moment surement ...
Mais toute cette violence ? Tout ce dégagement ? Tout ce désintérêt ?
Il est normal ? Il est causé par quoi ?

C'est qui le coupable de la folie ?
Soi ? Toi ? Moi ? Ou tout le monde ?

On craque tous .
Rien ne semble arrêter cette éspèce de longue torpeur effrayante.

On s'endort, on cauchemarde, on rêve et on pleure.
On regarde la pluie, la neige, le soleil se démonter petit à petit,
avec un petit air de "on l'avait dit'...
Et on repart au travail, on lit ses cours sans y croire,
on pense beaucoup, mais on agit peu ...
On rêve mais les cauchemards sont plus réels.
 
On y crie "Peace and Love"
et on vote pour le mauvais, on regrette, on votera plus ...

On lit beaucoup de bouquins,
On va beaucoup sur internet,
On rêve de mille et autre chose,
On fantasme sur le futur,
On s'imagine devenir son super héros préféré mais en mieux,
On perd les pédales et on essaye ailleurs avec d'autres personnes,
On éspère encore un peu, on cherche, on retrouve et on pleure tout seul,
On arrête de rêver, on se pose, on fait comme tout le monde, et au lieu de rêver, on crève.

On a tous besoin d'imagination, d'inspiration, d'autre chose ...
mais je me demande où on va avec tout ca ...
Est-ce que l'on ne se monte pas trop la tête ?
Est-ce qu'il faut rêver ou réalité ?



Andrews</a>!</font></div>
 
Message perso : " Le monde fait peur ... alors que l'univers me réconforte. "

Mercredi 19 novembre 2008 à 22:07



American History X, Match Point, Bowlong for Columbine (juste un aperçu mais ça suffit) ...

Juste trois films et pourtant ... ca fait mal ...


Le monde est fou !
... vous allez me dire, c'est pas tellement un scoop ...
Mais quand même !

Je sais pas, moi, je trouve que l'on va dans un beau mur en brique
Vous voyez ? Le genre super solide...

Ma conscience fusse ...
Et j'ai l'impression de ne plus être comme avant ...
Je suis l'époque, le moment surement ...
Mais toute cette violence ? Tout ce dégagement ? Tout ce désintérêt ?
Il est normal ? Il est causé par quoi ?

C'est qui le coupable de la folie ?
Soi ? Toi ? Moi ? Ou tout le monde ?

On craque tous .
Rien ne semble arrêter cette éspèce de longue torpeur effrayante.

On s'endort, on cauchemarde, on rêve et on pleure.
On regarde la pluie, la neige, le soleil se démonter petit à petit,
avec un petit air de "on l'avait dit'...
Et on repart au travail, on lit ses cours sans y croire,
on pense beaucoup, mais on agit peu ...
On rêve mais les cauchemards sont plus réels.
 
On y crie "Peace and Love"
et on vote pour le mauvais, on regrette, on votera plus ...

On lit beaucoup de bouquins,
On va beaucoup sur internet,
On rêve de mille et autre chose,
On fantasme sur le futur,
On s'imagine devenir son super héros préféré mais en mieux,
On perd les pédales et on essaye ailleurs avec d'autres personnes,
On éspère encore un peu, on cherche, on retrouve et on pleure tout seul,
On arrête de rêver, on se pose, on fait comme tout le monde, et au lieu de rêver, on crève.

On a tous besoin d'imagination, d'inspiration, d'autre chose ...
mais je me demande où on va avec tout ca ...
Est-ce que l'on ne se monte pas trop la tête ?
Est-ce qu'il faut rêver ou réalité ?



Andrews</a>!</font></div>
 
Message perso : " Le monde fait peur ... alors que l'univers me réconforte. "

Lundi 6 octobre 2008 à 13:07

Je l'ai rencontré dans un endroit plus qu'étrange. Cet inconnu absorbé par la vue que lui offrait sa tanière. Même sans s'être retourné, sa silhouette, ses formes, sa nuque ou son dos, cet homme était déjà en moi, en ma mémoire avant même que je ne le rencontre.
 Lorsqu'il se retourna, sans marquer aucune surprise, je n'ai moi même pas marqué d'arrêt devant le masque qui lui cachait entièrement; et le visage et les cheveux. Il émanait de lui une sorte de sagesse sobre qui m'éblouissait.

" J'ai besoin de vous. "

Les mots étaient sortis d'eux-mêmes, à travers une voix profonde qui ne tremblait pas contrairement à mon coeur qui frissonnait.
 J'ai cru entrapercevoir un sourire fier derrière le masque.
 Ses pas étaient lourds de toutes ses expériences passées, mais son âme voltigeait dans la pièce, arrachant la mienne à un passé cloué par des échecs répétés.
 Sa main à moitié gantée passa près de mon visage sans me toucher. Je sentis la chaleur de son corps m'envahir comme si un lien se réchauffait doucement après des décennies, grâce à un seul geste. Mes yeux se fermèrent. Mon coeur s'est lentement arrêté de battre la chamade pour s'emplir d'une quiétude insouciante d'enfant, celle que l'on oublie trop vite en entrant dans le monde des adultes.

 Cet homme fut une surprise chaque fois que mes yeux pouvaient le regarder.
 C'était un soleil coloré et mystérieux qui m'hypnotisait. J'étais à sa merci.
 Souvent j'avais l'impression qu'il en jouait, qu'il me trahissait, qu'il se moquait de moi. Parfois même, lorsque l'on se quittait, toujours trop vite, je restais cachée ou attendait silencieusement l'ascenseur tandis qu'une autre fille croisait mon chemin. Elle soutenait un sourire que je ne connaissait que trop bien (celui que je prends lorsque je sais que je suis sur le point de le revoir), elle passait à travers moi et entrait directement dans le lieu, si intime, que je venais de quitter.
... parfois même un homme..

 Par moment, il m'écrivait. Il n'utilisait pas la poste, il m'invitait et restait là à sa fenêtre sans mot dire tandis que je lisais sa lettre en silence ou à haute voix. Ses mots étaient des ordres directs, même mes parents n'auraient jamais réussir à me faire accomplir les exploits qu'il m'aidait à réaliser.
 Toute ma vie avait été bouleversée par un échange de quelques secondes et une rencontre totalement inattendue.
 J'avais enfin trouvé ma voie, même mon fiancé s'était métamorphosé en me voyant. J'étais presque heureuse.
 
Un soir, alors que son visage me manquait encore de trop, je m'étais mise en tête d'aller au cinéma, seule.
 
Effectivement, il m'avais appris, forcer, à être seule et à aimer celà. Et finalement, j'adorais.
 Mais, lorsque les lumières se sont lentement éteintes, lorsque le noir qui précède la lumière tente de nous effrayer, le film déjà ne m'intéressait plus. Toutes mes pensées s'étaient regroupées sur mon coeur, qui chantait à tout rompre depuis le moment où la salle était devenue enfin comblée. J'alletais, tellement il parlait fort. Soudain je me suis retournée, n'en pouvant plus.
 Et c'est là, sous la lumière d'un coucher de soleil, que je l'ai vu. A quelques rangées derrière moi, il s'absorbait déjà dans le film, une petite fille assise sur ses genoux, le sourire aux lèvres, ne sachant plus si elle devait regarder le film ou cet homme qui la protégeait si calmement. Son masque était tombé, mais seule la moitié de son visage existait encore dans cette pièce si sombre, l'autre était cachée par des cheveux trop longs pour me laisser entrevoir son visage tout entier. 
 Lentement je me suis retournée. Un sourire accroché à mon coeur. Le film, aussi surprenant soit-il, ne fut pas aussi long que je le pensais. Lorsque la salle se mit à applaudir, sans demander mon reste, je me dégageait déjà de ma rangée, lentement, alors que tous se levaient déjà. Je ne sais s'il m'avait aperçu, mais la petite fille était restée sur le siège, toujours le sourire aux lèvres, me regardant de loin avec un regard si désespérant, assise seule sur ce si grand siège. Non ! Ce serait trop facile de le perdre si près du but !
 Tout alla très vite, comme si un orage de couleurs transpercait mon âme, mes pas planaient au dessus de toutes ses têtes si insignifiantes. Et lorsque, enfin, je retombait sur mes pas, exténuée par cette recherche trop poussée.
 Je le vis. Les personnes aux allentours n'étaient plus que des filaments trop flous pour être détaillés ou même personnifiés.
 Seuls, nous deux... là sans l'être, mais existants bien au delà de tous. L'un en face de l'autre, le silence ne pouvaient empêcher nos coeurs d'hurler.
 Ce baiser si lontemps attendu, et pourtant si familier accomplit son oeuvre.
 Je ne sais si c'est son étreinte qui nous as fait disparaitre ou ce monde qui ne contenait pas assez de place pour cet amour si puissant.
 Mais le rêve prit fin alors que je venais de renaître.

Je ne sais si je vais revoir cet être, mais je suis sure que jamais plus je ne ressentirais une telle extase ou un tel bien être. Seul mon fantôme errera à sa recherche, loin de se douter que nous ne sommes plus en mesure de nous reconnaître.

" Avez-vous vu mon alter ego, nous nous sommes perdus dans toute cette foule de destinées ... ? "

Mercredi 1er octobre 2008 à 8:34

J'arrête. Finis les conneries illusoires, les rêves trop dégagés de la réalité. Fini cet amour trop trop.

Supporter ce regard.  Supporter tes pleurs. Supporter toutes tes peurs se matérialiser.

Putain de feuille.

L'automne arrive et de lourdes feuilles tombent de mon coeur qui s'effrite devant ce recommencement tant attendu.

Fini. Supporter davantage ne causera pas que ma perte.

Déclamer mes désolés ne servirait plus à rien.

J'ai 20 ans ces jours-ci et ma joie se mue petit à petit en pluie de septembre.

Ma gorge se serre mais que faire ... ?

Feuille morte de platane en automne

Merde ...

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast