brume-darc-en-ciel

Juste un souffle de vie

Mardi 15 mai 2007 à 2:24

 

Vous savez quoi, ça vous prend d'abord au corps … un vide qui commence à vous tordre les boyaux … un regard vague qui sillonne le désert … une gorge qui s'oppresse toute seule, comme si elle ne voulait plus avoir à nouveau à subir cette sensation.

C'est drôle, mais c'est lorsque je ressens vraiment la solitude, lorsque je me sens vraiment seule … c'est dans ce désert incomparable que je ressens cette sensation si contradictoire …d'étouffement !

Alors que rien n'est là, alors que je n'ai comme compagne ; que mon ombre balayée par le vent, alors que rien n'existe, juste cette matière ignoble qui peuple cette planète, sans aucun rire, juste mon soupir

C'est alors que j'étouffe … tout me compresse, je n'accepte plus d'air sur ma peau, mes yeux veulent se fermer à jamais pour ne pas voir ces murs si blancs, si purs, si dégueulasses alors que je suis complètement seule : Alors que nous sommes 6 milliards et qu'au beau milieu de nulle part, une minuscule grenouille s'étouffe avec du vide.

Oui, je m'étrangle moi-même, inconsciemment, enfin, c'est surtout le vide, le néant que je contemple, ces pas que je n'entends pas, ce soupir qui n'accompagne pas le mien, ce murmure que mon oreille n'arrive pas à effleurer.

 

Une fleur au milieu du désert, et là, à ce moment là,

 les dunes se soulèvent et l'envahissent, la noient.

 Elle ne peut plus respirer, le désert, ce vide infâme,

 lui contracte le corps, son esprit ne peut plus s'envoler,

 lui aussi expire et inspire du sable …

 Du néant qu'il avale à pleine bouche …

 Un cri qui se tord dans au fond de « sa chair » …

Un hurlement étouffé par toute cette nourriture vidée d'existence.

 

Et même lorsqu'un murmure se fait entendre,

 rien ne compte,

car simultanément  le sentiment persiste ;

 le monde est dépeuplé,

c'est là que l'on se rend compte qu'il nous manque une seule et unique personne,

 celle qui réussirait à combler le vide du moment,

 celle avec qui on voudrait partager cet instant si tristement infini …

 même juste en la contemplant de loin …

 

Mais la fleur est immortelle,

 elle ne peut mourir,

 elle arrête juste de respirer,

 son petit cœur de fleur bât plus doucement …

 plus lentement

 juste à la limite de s'arrêter …

 

Jusqu'à ce que la dune de sable se soulève encore une fois,

 pour laisser entrevoir un soleil éblouissant,

 aux allures de tournesol …

une étincelle qui arrache un soupir à la petite fleur,

 qui revit et respire à nouveau,

 sans laisser entrevoir une seule seconde son ancienne et pitoyable souffrance.

 

The End

" L'oubli; c'est le souvenir indifférent."

Proust

Dimanche 6 mai 2007 à 13:20

Je n'en peux plus de ressentir ces aiguilles transpercaient mon coeur ... faut-il que je souffre encore ? n'ai-je pas vécu assez de souffrance ... surtout celle-ci

Rien n'est intérieur en fait, tout fait partie de mon esprit mais c'est mon corps qui saigne, mon corps qui pleure ... et ces larmes viennent s'ajouter aux tiennes : tu me fais mal, arrête de souffrir ! Pourquoi es-tu obligé d'aller vers la douleur ? ne veux-tu pas prendre ma main ? Viens que je t'emmene au loin, vers les nuages ...

Ce n'est pas de ma faute si j'ai envie de crier tristes tristesses, je les prends en toi et en vous, je les absorbe comme une éponge, pour que tu puisses respirer un peu plus facilement ... alors ne m'en veux pas si quelques fois l'éponge est tp remplie de toutes les tristesses passagères

Rien n'est pareil lorsque je contemple ton sourire et quand je suis devant tes larmes, bien sur je suis fière que tu acceptes de tout me confier, tes craintes et tes épreuves, mais j'aimerai tellement que les jours où ton rire éclate dans le ciel soient plus nombreux que ceux où tu contemples la vie derrière un masque sombre ... malheureusement je ne suis pas omniprésente meme si je le voudrai, je ne peux qu'etre à tes côtés moralement, te donner mon âme et t'accompagner dans cet moments noicis

Meme si tout le monde croit que je suis forte, plus forte que tous ... j'ai mes faiblesses, des petites et des plus grandes. Meme si je sais etre avec vous et vous réconforter, je craque aussi parfois, je ne suis pas l'entité du bonheur, moi aussi je suis malheureuse, mais si vous étiez tous vous aussi une tite entité heureuse et simple à la fois, si vous réussissiez à trouver un peu d'harmonie entre les prétendus "bien" et "mal" alors peut-etre que vous sauriez voler de vos propres ailes

Allez zou, Good Fly my Love ...

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