brume-darc-en-ciel

Juste un souffle de vie

Mercredi 16 janvier 2008 à 18:15

Il était une fois ...

Une larme, une drôle de petite larme, aux allures d'ar-en-ciel, elle brûlait d'envie de couler, de perler sur d'innombrables petites joues. Elle ressentait le besoin de se rendre utile à tous, de goûter à la souffrance du monde entier, même si à chaque fois qu'elle quittait la pupille de l'oeil qui l'avait fait naître, elle savait qu'elle devrait encore une fois, ressentir ce qu'est la mort, la douleur, ce néant si vaste que rien ne vous vient plus à l'esprit, plus rien que le desespoir. Mais cette larme avait trouvé son but, celui de faire couler toute leur tristesse, de contenir toute cette affreuse douleur, et de soulager leur propriétaire, en absorbant ce mal qui ronge le coeur humain. Alors, un jour, alors qu'elle avait connu mille et une joues, elle entendit un énorme sanglot, alors qu'elle renaissait à nouveau après avoir subit pour la mille et une fois la morte douleur de ne plus exister pendant le temps d'une réincarnation, elle entendit une tristesse effroyable, cette tristesse s'éparpillait dans tout le corps de ce petit être, une toute petite fille. Alors cette petite larme eut elle-même envie de verser quelque chose, de laisser couler quelque chose sur sa peau si fine et si colorée, elle voulait se soulager de toute cette pitié qu'elle ressentait pour cette enfant. Mais, c'était elle la délivrance, elle ne pouvait se libérer elle-même. Elle pensa quelques secondes "Quelle ironie du sort, je suis celle qui libère les hommes de leur souffrance, et moi, absorbant toutes leurs souffrances, je ne peux, je n'ai pas le pouvoir de faire sortir cette souffrance accumulée en moi depuis si longtemps !". Elle soupira, puis elle se remit à contempler cet enfant. Elle était recroquevillée sur elle-même, s'enfermant dans une bulle qui la serrait plus qu'il ne le fallait. La larme, elle n'en pouvait plus, elle s'entrechoquait devant les paupières closes de cette humaine, elle poussait, elle se montrait même de plus en plus violente tellement la douleur de cette tristesse la morfondait. Elle ne tenait plus, elle voulait crier, crier, crier "Au secours", dire à l'univers tout entier, tout ce que ressentait cette jeune fille. Alors elle se glissa doucement au fond de sa gorge, c'est alors qu'elle trouva une porte, un porte blindée, comme on aurait pu trouver dans une caserne pour protéger un bien plus que précieux (comme la bombe atomique). Notre petite larme, se glissa tout contre ce verrou glacée, et réussit après s'être brisé quelques fois, à filtrer à travers le miniscule petit trou de la serrure. Là, elle étouffa, elle qui n'avait jamais eu besoin d'air, mourru de ne plus en avoir, elle manquait de tout, toute la tristesse qu'elle avait renfermé depuis ces mille et une fois, se retrouva ridicule comparée à celle qui était enfermée içi. Tout était ridicule, tout, tout n'était que néant, la petite larme se rappela de ses mille et une mort, et avait envie de dire que tout ce qu'elle avait vécu n'était qu'un petit jeu fade. Ici rien n'était important, tout était desespérant, le courage, la volonté, la motivation, tout ce qui voulait donner envie de vivre n'existait pas, c'était comme si toute la vie elle-même n'avait été qu'une énorme illusion, tout n'était que fausseté, tout n'était que peur, haine, colère, tristesse, douleur et peine. Alors la petite larme, avec toute la force qu'elle avait encore, devant toute cette faiblesse, devant toute cette horreur de tristesse, avanca et le vit. Un coeur, rouge sang, enlacé par une dizaine de fils barbelés. Elle se rétracta, elle avait envie de sortir quelque chose d'elle, d'enlever tous ces sentiments qui s'entrechoquaient dans ce petit être si fragile. C'était comme si ce coeur battait, battait tout doucement, mais ces battements, ces battements, à chaque fois qu'ils existaient, rapprochait ce petit coeur de ces pics ensanglantés. Et ce coeur aussi pur qu'il soit saignait, saignait, saignait, saignait comme jamais. La larme n'en pouvait plus, rien n'était pire que cela, rien ... rien rien. Elle avait une envie de rien, la mort pour elle était drôle, le néant devenait à cet instant un espoir plus que merveilleux. Ses souvenirs réussirent à l'aider à se sortir de cette cage. Alors, c'est à ce moment là que notre larme comprit. Entre larmes étranges, une légende racontait que les larmes pouvait mourir, et ne jamais ressusciter. Elle réflechit, mais celà ne lui prit quelques secondes, la cage avait déjà commencé à trembler ! Alors, la larme sût qu'elle lui était destinée ! Elle comprit enfin, que toute sa vie, elle avait chercher à délivrer une seule personne, celle qui était à son image ... cette personne, elle l'avait enfin trouver !

La larme se jetta alors d'un seul coup, de tout son être vers le haut, elle ne toucha pas une seule fois les parois rougies de la gorge, elle était decidé et rien ne pourrait l'arrêter, pas même cette paroi invisible. Elle brillait de mille et un feux, elle fonçait rapidement vers l'air qu'elle voyait flou à travers cette paroi. Alors, elle devint une petite larme filante et arrachat cette petite membrane. Elle écarta les dents sérrées de la petite fille, et sortit de sa bouche accompagné d'un cri perçant qui déchira la nuit, le monde, la galaxie, l'univers. Tous à ce moment, rien qu'à ce moment, entendirent la tristesse de cette petite fille, cette tristesse qui n'avait jamais eu de précédent.

Je ne sais, si vous avez déjà crié une larme filante, mais je pense que chacun doit comprendre à peu près l'effet de soulagement que doit avoir senti cette petite fille. Certain diront que cette larme accompagnait la mort, que cette délivrance tant attendue, n'était autre qu'un suicide, qu'un passage voulu et plus qu'accepté vers le néant, même si celui -ci durerait plus que l'éternité. D'autre, pourront goûter à une version plus optimiste que je vous laisse choisir par vous même. Bref, ce que nous pouvons nous dire, au moins, c'est que la petite larme s'est sacrifié pour cette petite fille qui n'était autre que le reflet d'elle-même, elle s'est tué en même temps que toute les tristesses accumulées, pour soulager cet être ... pour réussir à se soulager enfin elle-même, toute seule, enfin !

Message perso : "Dès fois, j'ai l'impression d'avoir vécu mille et une mort et de retrouver à chaque fois une vie plus triste que la précédente. "

Ne le prends pas pour toi mon amour, si mon coeur est triste c'est qu'il est ne ressent rien d'autre que ton absence si dure à supporter !

Vendredi 26 octobre 2007 à 0:15

Je me doute que ces quelques mots n'auront aucune signification pour ceux qui attendaient mon retour (tu parles pour rien là, faut que t'arrêtes ^^), mais besoin nouveau de les écrire quand meme :)


Et en effet je vais juste me contenter de copier/coller ce qui me fait un truc du genre :

   "           Moi j'avoue que j'aurais du mal a quitter ma collection de poignards lol......       "

Bref, ca fait mal et en même temps Paris m'y a habituée, tu te fiches de ce que je peux faire pour toi, et tu passes au travers de tout celà, tu crois vraiment que je ne vois rien ?

Moi j'aimerais bien que tu m'écrives plein de merci aussi, pour tout ce que je fais  mais tout ce que tu as déjà et auquel tu t'y es bien habitué te fais sentir plus fort, et tu te fiches de ce que je peux ressentir par rapport à celà ...
j'aimerais tellement retrouver cette paix intérieure et extérieure ...

Message perso : "Etre vraiment aveugle et ne pas faire semblant d'etre naîve; pour une fois ..."

Je t'ai sauvé tellement de fois, enfin je crois ... et pour toi, maintenant, qui suis-je à tes yeux ???? UNE POUPEE ?!

Vendredi 21 septembre 2007 à 1:57

L'univers s'est crée en même temps
que la Vie.

On peut ainsi voir les clins d'oeil
de Dame Nature.

Il y a des montagnes pour que lorsque l'on creuse un tunnel,
nous puissions voir à l'autre bout du chemin ;
la lumière.

Après l'obscurité,
il y a toujours le temps
de l'éclaircissement.

Il y a les vallées pour nous montrer qu'après ou avant la descente (en vélo par exemple),
il y a la montée où il faut faire des efforts pour être récompensé
et ainsi, profiter du bonheur du malheur.
Mais, lorsque l'on fait demi-tour, il y aura toujours
des montées et des descentes.

La vie est faite de hauts et de bas.

Il y a l'eau, pour pouvoir se laisser aller, pour couler ou nager.
Pour s'accrocher au vide pour apprendre à remonter à la surface,
pour vaincre les tulmutes des flots pour profiter de leur calme,
pour réussir à sortir du gouffre sans air,
mais aussi pour en contempler la profondeur.

Tous les éléments naturels sont des défis élémentaires.

Le feu brûle les inconscients et en même temps ils les réveillent.
Il aiguise leur curiosité, leur envie de découverte de l'interdit.
Il est aussi un excellent maître pour apprendre le danger,
et connaître le goût des expériences acquises ...
ou non !

Ces défis élémentaires
sont le reflet de ceux que l'on rencontre
dans notre vie de tous les jours.

La terre glisse entre les doigts,
elle montre son caractère indomptable.
C'est notre esprit,
qui peut s'effriter, s'alourdir,
devenir légère pour s'évader avec le vent.
C'est elle et lui qui nous nourrissent au gré du temps.

                                                         Message perso : " I have the keys ...  ?"
                                                                            of a heart maybe (reste plus qu'à savoir l'ouvrir ... ou/et le garder !)

Jeudi 26 juillet 2007 à 23:28

Juste parce que ca m'énerve ...

j'ai l'impression que tu as envie que je subisse exactement ce que tu as pu subir par ma faute ...

...

tu sais quoi ... ?

je l'avoue ...
Tu as gagné ! ..

Ca fait mal ... je ne te vois plus, je ne t'entends plus ... tu es loin ...

    
Oui .. tu es décidément ... trop loin de moi mon amour ...

Mais je suis là ... pour toi ...
mais ...

C'est comme si tu ne me voyais pas ...

Alors je te laisse, tel un bon ninja ... gambager dans les bois ...               

Message perso : " Qui connaît www.shinobi.fr ? =]"

Jeudi 26 juillet 2007 à 21:43

Dis ... si tu pars ... je peux venir avec toi ?

Si seulement c'était aussi facile, si ma vie n'était pass si compliquée, si mes choix ne dépendait pas de moi, et si seuleument ... je ne t'aimais pas autant ...

Message perso : "Take your hand and walk away ...(8)"

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