brume-darc-en-ciel

Juste un souffle de vie

Mercredi 19 novembre 2008 à 22:07



American History X, Match Point, Bowlong for Columbine (juste un aperçu mais ça suffit) ...

Juste trois films et pourtant ... ca fait mal ...


Le monde est fou !
... vous allez me dire, c'est pas tellement un scoop ...
Mais quand même !

Je sais pas, moi, je trouve que l'on va dans un beau mur en brique
Vous voyez ? Le genre super solide...

Ma conscience fusse ...
Et j'ai l'impression de ne plus être comme avant ...
Je suis l'époque, le moment surement ...
Mais toute cette violence ? Tout ce dégagement ? Tout ce désintérêt ?
Il est normal ? Il est causé par quoi ?

C'est qui le coupable de la folie ?
Soi ? Toi ? Moi ? Ou tout le monde ?

On craque tous .
Rien ne semble arrêter cette éspèce de longue torpeur effrayante.

On s'endort, on cauchemarde, on rêve et on pleure.
On regarde la pluie, la neige, le soleil se démonter petit à petit,
avec un petit air de "on l'avait dit'...
Et on repart au travail, on lit ses cours sans y croire,
on pense beaucoup, mais on agit peu ...
On rêve mais les cauchemards sont plus réels.
 
On y crie "Peace and Love"
et on vote pour le mauvais, on regrette, on votera plus ...

On lit beaucoup de bouquins,
On va beaucoup sur internet,
On rêve de mille et autre chose,
On fantasme sur le futur,
On s'imagine devenir son super héros préféré mais en mieux,
On perd les pédales et on essaye ailleurs avec d'autres personnes,
On éspère encore un peu, on cherche, on retrouve et on pleure tout seul,
On arrête de rêver, on se pose, on fait comme tout le monde, et au lieu de rêver, on crève.

On a tous besoin d'imagination, d'inspiration, d'autre chose ...
mais je me demande où on va avec tout ca ...
Est-ce que l'on ne se monte pas trop la tête ?
Est-ce qu'il faut rêver ou réalité ?



Andrews</a>!</font></div>
 
Message perso : " Le monde fait peur ... alors que l'univers me réconforte. "

Lundi 10 novembre 2008 à 11:11


Bref voilà Cowblog a décidé de changer et du coup ils ont du se gourer dans les codes, et je me retrouve avec un blog qui se casse la gueule et qui ressemble plus à rien.

Super ! Franchement si c'est une idée pour que l'on prenne tous l'offre premium c'est nul !

Bref, arrêtons de se plaindre deux secondes et voyons le bon côté des choses (ah il y en a un ?) ... ça fait du changement !

Aujourd'hui pas très joyeux je le concède, en plus je remarque que maintenant mes phrases cachées sont à l'air libre avec ce noir écoeurant à souhait .
Moi qui voulais faire rêver je ne suis bonne qu'à tout gâcher ...

Bref, aujourd'hui c'est encore une belle journée toute grisâtre et je deviens minuscule face à toute la mélancolie qui peut m'envahir.

Un brin d'égoïsme ca change ...
un peu ...

                                                        

Message perso : C'est lourd, mais bon dieu que c'est bon !

Sinon bah ce que je peux être mal dans ma peau ...

Samedi 11 octobre 2008 à 22:20

Un signification assez proche de la réalité, c'est rare ^^"

Qui est elle ?    

Elle est avant tout affective, le 2 et le 9 étant les chiffres émotionnels par excellence. Marquée par la Lune, Dorine appartient souvent au signe astrologique du Cancer et en a les principales caractéristiques : imaginative, réceptive, d'une intuition souvent impressionnante, elle est éprise de magie et de merveilleux. Elle se montre impulsive, capricieuse, colérique, impatiente et il lui faudra des années avant d'apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler! De plus, trop pressée, car passionnée, elle a tendance à vouloir mettre la charrue avant les boeufs et n'ira pas toujours au bout de ce qu'elle entreprend. Par ailleurs,elle est quelque peu bohème, fantaisiste et peut manquer d'organisation.En prenant de l'âge, son caractère s'affirmera et elle risquera même parfois de devenir tyrannique. Enfant, elle a besoin d'être entourée, sécurisée, et demandera beaucoup d'attention et de tendresse. Elle sera friande d'histoires, de contes et de légendes qui la fascinent. Il conviendra que les parents soient fermes et exigent de Dorine une certaine discipline, cela dès sa naissance, afin de lui permettre d'acquérir son autonomie. En effet, en dépit de son caractère attachant, il faudra résister à son charme et à ses babils, pour ne pas l'infantiliser.

Qu'aime-t-elle ?


Avant tout, elle apprécie la compagnie des autres : sociable, extravertie, c'est une sentimentale, une romantique rêvant du Prince Charmant. Mais, blessée dans ses sentiments, elle a tendance à se réfugier dans sa tour d'ivoire. Ne vous méprenez pas non plus : si elle a l'air distante et réservée, c'est principalement par timidité. Féminine, elle privilégiera sa rie sentimentale et maternelle, la tendresse étant son oxygène. Elle a le sens de l'amitié, aime coopérer avec les autres dans des activités de groupe qui la stimulent, étant volontiers encline à la paresse. C'est une intimiste, narcissique, un peu égocentrique qui adore s'épancher lorsqu'elle se sent en confiance. C'est aussi une sensorielle, une gourmande, qui n'est pas indifférente aux bons petits plats... qu'elle ne saura bien préparer que si vous le lui demandez gentiment !


Que fait elle ?

Les études ne sont pas nécessairement son domaine de prédilection, sauf si une motivation puissante la pousse. Elle possède pourtant une mémoire excellente, un sens psychologique inné, ce qui la rend fine, astucieuse et volontiers critique. Elle est donc sensibilisée aux sciences humaines (psychologie, sociologie, puériculture, pédagogie...), et ce, surtout si elle est née un 2, 11, 20 ou 29. À défaut, elle peut être tentée par les voies de l'audiovisuel, des voyages, de l'art, du public, du social, voire de la parapsychologie, surtout si son jour de naissance est un 9, un 18 ou un 27. Si elle n'aime pas assumer des responsabilités, elle peut être une bonne collaboratrice, secrétaire par exemple, ou une femme au foyer.

Mp : " Celle dont la tendresse est l'oxigène ... "

Lundi 6 octobre 2008 à 13:07

Je l'ai rencontré dans un endroit plus qu'étrange. Cet inconnu absorbé par la vue que lui offrait sa tanière. Même sans s'être retourné, sa silhouette, ses formes, sa nuque ou son dos, cet homme était déjà en moi, en ma mémoire avant même que je ne le rencontre.
 Lorsqu'il se retourna, sans marquer aucune surprise, je n'ai moi même pas marqué d'arrêt devant le masque qui lui cachait entièrement; et le visage et les cheveux. Il émanait de lui une sorte de sagesse sobre qui m'éblouissait.

" J'ai besoin de vous. "

Les mots étaient sortis d'eux-mêmes, à travers une voix profonde qui ne tremblait pas contrairement à mon coeur qui frissonnait.
 J'ai cru entrapercevoir un sourire fier derrière le masque.
 Ses pas étaient lourds de toutes ses expériences passées, mais son âme voltigeait dans la pièce, arrachant la mienne à un passé cloué par des échecs répétés.
 Sa main à moitié gantée passa près de mon visage sans me toucher. Je sentis la chaleur de son corps m'envahir comme si un lien se réchauffait doucement après des décennies, grâce à un seul geste. Mes yeux se fermèrent. Mon coeur s'est lentement arrêté de battre la chamade pour s'emplir d'une quiétude insouciante d'enfant, celle que l'on oublie trop vite en entrant dans le monde des adultes.

 Cet homme fut une surprise chaque fois que mes yeux pouvaient le regarder.
 C'était un soleil coloré et mystérieux qui m'hypnotisait. J'étais à sa merci.
 Souvent j'avais l'impression qu'il en jouait, qu'il me trahissait, qu'il se moquait de moi. Parfois même, lorsque l'on se quittait, toujours trop vite, je restais cachée ou attendait silencieusement l'ascenseur tandis qu'une autre fille croisait mon chemin. Elle soutenait un sourire que je ne connaissait que trop bien (celui que je prends lorsque je sais que je suis sur le point de le revoir), elle passait à travers moi et entrait directement dans le lieu, si intime, que je venais de quitter.
... parfois même un homme..

 Par moment, il m'écrivait. Il n'utilisait pas la poste, il m'invitait et restait là à sa fenêtre sans mot dire tandis que je lisais sa lettre en silence ou à haute voix. Ses mots étaient des ordres directs, même mes parents n'auraient jamais réussir à me faire accomplir les exploits qu'il m'aidait à réaliser.
 Toute ma vie avait été bouleversée par un échange de quelques secondes et une rencontre totalement inattendue.
 J'avais enfin trouvé ma voie, même mon fiancé s'était métamorphosé en me voyant. J'étais presque heureuse.
 
Un soir, alors que son visage me manquait encore de trop, je m'étais mise en tête d'aller au cinéma, seule.
 
Effectivement, il m'avais appris, forcer, à être seule et à aimer celà. Et finalement, j'adorais.
 Mais, lorsque les lumières se sont lentement éteintes, lorsque le noir qui précède la lumière tente de nous effrayer, le film déjà ne m'intéressait plus. Toutes mes pensées s'étaient regroupées sur mon coeur, qui chantait à tout rompre depuis le moment où la salle était devenue enfin comblée. J'alletais, tellement il parlait fort. Soudain je me suis retournée, n'en pouvant plus.
 Et c'est là, sous la lumière d'un coucher de soleil, que je l'ai vu. A quelques rangées derrière moi, il s'absorbait déjà dans le film, une petite fille assise sur ses genoux, le sourire aux lèvres, ne sachant plus si elle devait regarder le film ou cet homme qui la protégeait si calmement. Son masque était tombé, mais seule la moitié de son visage existait encore dans cette pièce si sombre, l'autre était cachée par des cheveux trop longs pour me laisser entrevoir son visage tout entier. 
 Lentement je me suis retournée. Un sourire accroché à mon coeur. Le film, aussi surprenant soit-il, ne fut pas aussi long que je le pensais. Lorsque la salle se mit à applaudir, sans demander mon reste, je me dégageait déjà de ma rangée, lentement, alors que tous se levaient déjà. Je ne sais s'il m'avait aperçu, mais la petite fille était restée sur le siège, toujours le sourire aux lèvres, me regardant de loin avec un regard si désespérant, assise seule sur ce si grand siège. Non ! Ce serait trop facile de le perdre si près du but !
 Tout alla très vite, comme si un orage de couleurs transpercait mon âme, mes pas planaient au dessus de toutes ses têtes si insignifiantes. Et lorsque, enfin, je retombait sur mes pas, exténuée par cette recherche trop poussée.
 Je le vis. Les personnes aux allentours n'étaient plus que des filaments trop flous pour être détaillés ou même personnifiés.
 Seuls, nous deux... là sans l'être, mais existants bien au delà de tous. L'un en face de l'autre, le silence ne pouvaient empêcher nos coeurs d'hurler.
 Ce baiser si lontemps attendu, et pourtant si familier accomplit son oeuvre.
 Je ne sais si c'est son étreinte qui nous as fait disparaitre ou ce monde qui ne contenait pas assez de place pour cet amour si puissant.
 Mais le rêve prit fin alors que je venais de renaître.

Je ne sais si je vais revoir cet être, mais je suis sure que jamais plus je ne ressentirais une telle extase ou un tel bien être. Seul mon fantôme errera à sa recherche, loin de se douter que nous ne sommes plus en mesure de nous reconnaître.

" Avez-vous vu mon alter ego, nous nous sommes perdus dans toute cette foule de destinées ... ? "

Mercredi 1er octobre 2008 à 8:34

J'arrête. Finis les conneries illusoires, les rêves trop dégagés de la réalité. Fini cet amour trop trop.

Supporter ce regard.  Supporter tes pleurs. Supporter toutes tes peurs se matérialiser.

Putain de feuille.

L'automne arrive et de lourdes feuilles tombent de mon coeur qui s'effrite devant ce recommencement tant attendu.

Fini. Supporter davantage ne causera pas que ma perte.

Déclamer mes désolés ne servirait plus à rien.

J'ai 20 ans ces jours-ci et ma joie se mue petit à petit en pluie de septembre.

Ma gorge se serre mais que faire ... ?

Feuille morte de platane en automne

Merde ...

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