Réflexion du 03.06.2007 :
Tu sais quoi je ne suis qu'une humaine … je suis navrée de l'avouer, de le remarquer, de me le faire cracher … mais je suis un être humain comme toi ou lui ou encore elle
Mais je ne sais pas j'espérais vivre éternellement dans un monde de conte de fées ou j'aurai pu t'aimer à l'infini pour toute ma vie et celles à venir …
Rien de tout cela n'est réaliste …
On s'en doute, mais on ne veut pas se l'avouer …
On croit encore au prince charmant … au couple heureux pour toujours …
On persiste à vouloir penser que l'harmonie et le bonheur réside dans le nombre deux et la fusion de ce chiffre qui se réduit ou s'agrandit …
Mais je l'avoue, des moments de silence m'ont fait réfléchir … et je l'avoue …
Je finirai par t'oublier mon amour … je finirai par sortir de ce gouffre où tous tes mots puis ce sourire m'ont fait plongé …
Je partirai loin de toi laissant une ombre furtive t'enlacé pour finalement disparaître comme si rien ne s'était passé … je partirai sans prendre ta main … car à ce moment là je ne crois pas que je penserai réellement à toi …
Et mon bel amour, tu fera pareil … tu fermeras doucement les yeux et tu te diras que le passé ne sert à rien et qu'il faut continuer à avancer en marchant sur ces souvenirs délicatement … puis en l'arrachant … tu es comme moi … même si je suis pire en l'avouant ici alors que tous savent que je me mens à moi-même et que je ne le pense pas …
Je ne suis qu'une pauvre mortelle même si tu m'attribues les aspects d'une déesse … je ne suis pas ce que tu crois, et je ne suis pas celle en laquelle je veux croire … mais je veux croire encore aux tits lutins et m'asseoir près de toi, regarder les nuages s'envolaient et te tenir la main sans t'emmener très loin …
Je ne suis que moi, malgré le fait que je voudrai être avec toi … je ne sais pas ce que je veux, mais je sais que mes quelques envies éphémères m'éloigneront de toi, car je suis inconstante et toujours changeante … Tu le sais mon tournesol … tu le sais, mais toi aussi tu tu crois qu'il faut encore y croire …
Mais ces silences alors que j'ai besoin de ta voix pour continuer ne peuvent pas m'emmener jongler dans le vent, alors je jongle dans l'air statique, je jongle avec mes sentiments en attrapant discrètement les tiens et en les tenant fermement
captures-moi ...
Aujourd'hui ... après mûre réflexion ...
Je ne sais pas ce que je dois penser, mais en fait si, je le sais ... je tombe ... le gouffre n'est plus en dessous de moi, il m'a dejà engloutit ... je ne vois plus de lumière ... juste un regard évanoui que je croyais avoir perdu ... ces yeux qui boivent mes pensées alors qu'ils ne devraient pas être ce qu'elles sont ... je ne sais si je dois continuer à écrire ... la lacheté n'est pas forcèment un synonime de fuite ... c'est pour celà que je ne veux plus fuir, et suivre les envies éphèmères que je peux soutenir dans la moitié de mon coeur meurtri ... je ne veux plus rien sauf le bonheur, et ce bonheur ce n'est surement pas le mien ...
Je ne veux plus jouer ... ce n'est plus un jeu ... ton silence obsède mes cris répétés ... mes larmes ne peuvent plus s'arrêter de couler sans la couleur si nostalgique du sombre ton de ta voix ... tu me manque ... je voudrai que être là ... près de toi ...
Je ne devrai et pourtant je continue, j'efface mes erreurs comme une gomme qui voudraient ne pas voir ce qu'elle a elle-même effacé ... tout est de ma faute ... je l'avais compris et je le comprends encore à nouveau ...
Ma vie n'est que répétition, j'écris, je vis, je soupire, je stagne , j'aime ...
je t'aime
Je ne veux qu'écouter des mots et ces mots ne peuvent sortir que d'une seule et unique bouche
Pardon ...